Accueil

Tu ne marches jamais les yeux tournés vers la route Tu glisses toujours dans tes propres pas Tu es ce souffle coupé après une longue course qui n’apporte jamais assez d’oxygène à tes poumons Cela fait longtemps que tu ne t’assieds plus sur un banc quelconque, un de ceux que tu ne vois jamais Tu ne comprends pas ? Tu ne vas nulle part Tu n’es ni ici, ni là-bas Tu penses toujours à l’arrivée sans comprendre

Non cammini mai Guardando in faccia la strada Continui a scivolare Nei tuoi passi Sei il respiro affannato Dopo una lunga corsa Che non porta mai abbastanza ossigeno Ai tuoi polmoni È da tempo che non ti fermi In una panchina qualunque In una di quelle che non noti mai Non capisci? Non stai andando da nessuna parte Non sei né qui Né là Pensi sempre all’arrivo Senza capire

Je fume et je pense que je devrais arrêter. Peut-être que je devrais aussi arrêter de penser. Trop, du moins. Mais les pensées ne se commandent pas, je crois. Pas moi, en tout cas. Et quand je pense, d’une manière ou d’une autre, tu surgis toujours. Et avec toi, surgissent tant de questions. Est-ce possible que les années n’estompent pas ton odeur ? Cette odeur, qui quand elle arrive, ressemble à du verre qui remonte dans mes narines et file droit au cœur. Tu connais bien cet endroit, toi qui as su le caresser mieux que quiconque. Toi, qui t’es logée là-dedans, entre les côtes et le thorax.

Vis ta vie comme un homme, mais regarde-la avec les yeux d’un enfant. Exprime-toi comme quelqu’un qui sait ce qu’il dit, mais reste curieux comme celui qui sait qu’il ne sait rien. Pense avec ta tête, mais laisse toujours le dernier mot à ton cœur. Poursuis tes objectifs les plus concrets, mais souviens-toi toujours de ce tiroir rempli de tes rêves. Garde les pieds sur terre, mais ne laisse jamais, jamais, jamais et puis jamais, qu’un connard te dise que tu ne peux pas atteindre les étoiles.